Belize

Belize City

"Belize City est la plus grande et la plus importante ville du Belize, bien que dans les autres pays de l'Amérique Centrale, Belize City serait un village. Il est très facile de faire le tour et de tout voir à pied, par contre il est très recommandé de prendre un taxi lorsque le soleil est couché.

Le 31 octobre 1961, l'ouragan Hattie a complètement nettoyé la ville par une vague de 10 pieds de haut; et en 1978 l'ouragan Greta a aussi fait des dommages considérables.

Le Belize est un endroit où le coût de la vie est très élevé, bien que ses habitants soient pauvres. Il semble que ce soit dû au fait qu'il n'y a presque pas de production locale de biens. On y importe tout. J'y ai vu une grosse boîte de Korn Flakes pour environ 10$US à l'épicerie.

En sortant de l'aéroport, mon idée première était de me diriger vers ce que les gens appellent l'autoroute pour y prendre un bus public, question d'éviter de payer 30$US à un chauffeur de taxi louche. Après avoir tourné en rond dans le stationnement pendant 30 bonnes minutes sans jamais trouver quel chemin prendre pour se rendre vers l'autoroute, nous avons accroché un chauffeur de navette pour touristes. Il nous a conduit vers le centre de Belize City pour 10$US par personne. Il nous a débarqué près de la marina en nous indiquant où elle était pour qu'on puisse prendre le bateau pour les îles. Nous voulions rester à Belize City au moins une nuit question de connaître un peu la ville.

Était-ce vraiment une bonne idée? La détresse humaine est très présente à Belize City. Nous étions à la recherche d'un hotel alors que nous avons pu voir des héroïnomanes la seringue toujours au bras nous demander de l'argent, il y a eu des ivrognes qui ont tenté de nous suivre pour notre argent, heureusement il y avait cet adolescent au dossard vert travaillant pour le city council qui a pu nous aider à les éloigner de nous.

Nous avons "visité" deux "hotels" avant de choisir où nous coucherions. La structure du 1er semblait avoir d'énormes difficultés à tenir... au coût de 30$ pour une chambre, nous avons décidé d'aller voir ailleurs.

Au 2e hotel il fallait monter un petit escalier tout rouillé dans le fond d'une ruelle étroite et humide pour atteindre la "réception" qui se trouvait au 2e étage... En mettant le pied sur la marche de métal, j'ai réveillé une horde de chiens féroces qui se trouvaient sur le toît de l'immeuble... Très accueillant hein?

Nous avons visité un dernier endroit, le North Front Street Guesthouse situé à 5 minutes de marche du Swing Bridge. Nous en avions assez, nous optons pour une chambre à cet endroit. Murs en carton qui laissent une ouverture d'environ 20cm au plafond, douche et toilettes partagées se trouvant au sous-sol où une odeur d'écurie empestait, peaux de crocodiles séchant au soleil au balcon arrière, chiens qui jappent toute la nuit et portes qui ferment à clé à 20h00 car le quartier est trop dangeureux. Ça vous donne une petite idée de l'endroit...

Nous avions l'intention d'y rester quelques temps pour y visiter le populaire Belize Zoo, voir le Haulover Creek qui divise la ville en deux rives qui sont reliées par le célèbre et antique "Swing bridge" et visiter les environs du Batterfield Park où les bâtiments importants de la ville se situent dont l'ancien palais de justice, l'administration colonial, le cathédrale anglicane St-John's, Government House et son musée, la prison érigée en 1857, le musée national du Belize, etc...

Le Belize Zoo? Pas vu. Nous avons écourté notre séjour dans cette ville en raison des faits que vous connaissez.

Le Haulover Creek et le Swing Bridge? Nous avons dû traverser ce pont environ une douzaine de fois en essayant de s'orienter dans la ville et de trouver où loger et où manger. Sans compter tout le temps que nous sommes restés à la marina en attente du bateau pour Caye Caulker ou bien le temps passé à y attendre le bus pour Flores au Guatemala... Le Haulover Creek est superbe avec tous les petits bateaux qui y flottent.

Batterfield Park et les bâtiments importants de la ville? Peut-être les avons-nous vus... aucune idée... j'ai pas porté attention, j'étais trop occupé à me méfier des intoxiqués.

Caye Caulker

Le vent, l'air salin, l'eau turquoise, le slalom entre les îles, les petites barques de pêcheurs qui nous saluent au passage, les oiseaux pêcheurs à la recherche de nourriture... c'est ce que nous avons dû endurer pendant 45 minutes de bateau dans la mer des Caraïbes avant d'atteindre Caye Caulker. Le Belize de la capitale et le Belize des Cayes sont tellement différents. Les plages de sable blanc et le calme de cette petite île où les automobiles sont absentes, laissant place aux karts de golf, font contraste avec la vie mouvementée de Belize City. Les rues y sont en sable battu et les maisons colorées sur pilotis lui donnent un charme particulier.

À notre arrivée à Caye Caulker, nous avons été accueuillis par un gentil "guide" travaillant pour la chambre de tourisme de l'endroit. Il nous a donné un paquet de conseils et nous a même aidé à nous dénicher un endroit où dormir. Nous avons retontis au Lorraine's Guesthouse, probablement l'endroit le moins cher sur l'île. Petite cabine privée avec 1 lit simple et un lit double, un balcon avec vue sur la cabine des propriétaires et un peu sur la mer, un ventilateur et salle de bain privée avec eau courante pompée directement dans la mer... Se brosser les dents à l'eau salée, c'est toutjours génial.

Caye Caulker est une si petite île qu'on peut en faire le tour en environ 1h. Elle est si étroite que lorsqu'on se trouve à l'intersection des rues principales on peut y voir l'océan d'un côté et l'océan de l'autre côté. La population y est si faible que tous les gens se connaissent. Comme l'endroit où nous logions était un peu à l'écart du centre où la plupart des services touristiques se trouvent, nous étions plus près du quartier résidentiel. Nos voisons immédiats n'étaient pas des touristes, mais des Béliziens sympathiques. Tout près de nous se trouvait l'école primaire de l'île et nous pouvions entendre les enfants jouer dans la cour. Comment ne pas trouver cette île charmante?

Bien qu'il y était agréable d'y rester pour s'y reposer, il était difficile de trouver un bon plat abordable au restaurant sans trop défoncer notre budget. Nous avons donc dû s'acheter des conserves chez le chinois. (Tous les petits marchés en Amérique Centrale appartiennent à des Chinois...) Je dois avouer qu'après 2 jours sur l'île, si on ne fait pas de plongée, il ne reste plus grand chose à faire!